Le temps suspendu

Bonjour à tous,

Mon projet exercice de conception s'appellera Le temps suspendu.

Vont défiler un à un dans ce fil, tous les acteurs de la scène, au fur et à mesure de leur modélisation. La scène finale n'aura rien à voir avec ce qui est présenté ici.
Partons du principe que chaque objet a sa personnalité, et qu'on leur demande à la fin, de prendre une pose finale, comme les acteurs qu'ils sont.



Les Carpates ont leur vampire, les carpettes ont leur cauchemar : Alexcendar, un cendrier du 19e siècle. "Partout où il passe, les tapis trépassent" est la légende qui court sur les plateaux de tournage. Sa dernière apparition est dans un épisode de la série Peaky Blinders, sur le zinc d'un bouge paumé à St Pierre-et-Miquelon.

J'aurai dû le faire passer en dernier, je vais devoir changer le tapis avant le prochain...

La forme est difficile à comprendre mais chouette texture  

J'aime bien le concept

@Blender Moonboots
Merci pour ton retour !
Je m'étais posé en effet la question de la compréhension de l'objet.

A l'origine, le cendrier vu de dessus, ressemble à cela :



Après déformation :




Le faire "marcher" ET sortir de la porte, une patte devant l'anneau et une derrière, est probablement visuellement peu adapté à la nature de l'objet, sa forme et sa matière n'étant déjà pas très courantes.

C'est vrai que la matière est chouette. J'avais trouvé la photo de cet objet, j'ai créé sa normal map et le height. Il y avait des parties de photo qui n'étaient pas vraiment exploitables, j'ai donc modélisé entièrement l'objet et j'ai un peu finassé avec l'uv mapping pour récupérer uniquement les parties qui m'intéressaient du cendrier.

@Busanga
Merci
On va essayer de faire un petit fil conducteur scénarisé dans l'avancée des travaux, c'est plus amusant et ça permet en plus d'utiliser le logiciel pour d'autres fonctions que celles prévues initialement.

Oui la forme est particulière, de plus on a tendance à se demander si la porte et le cendrier sont le même objet d'autant plus qu'il partagent un matériau doré

En effet, les matériaux proches interfèrent.
J'ai revu la porte pour qu'elle soit compréhensible sans trop se poser de question. J'aimais bien l'idée du cercle d'où surgit quelque chose, mais ça ne se prêtera pas bien à tous les objets à venir.

La timide Padbol est d'une rondeur impériale, ses lignes tout en courbes tracées à l'or fin sont sa marque de noblesse. Elle est réputée dans le milieu pour sa maladresse chronique. Cette tasse Napoléon d'époque, peut compter sur la grande stabilité de son ample soucoupe, qui lui assure un équilibre parfait...



... sauf si la soucoupe se vautre dans l'escalier. Et que l'autre gourde renverse son caoua sur MON TAPIS QUE JE VIENS DE CHANGER après le passage d'Alexcendar.
Les services en porcelaine, quelle lignée de fêlés.

Notre prochain acteur est une table LOUIS XVI en bois clair de satiné avec son vernis, datée vers 1880, avec marqueterie sur le plan de travail et motif ornemental sur la façade avant. On me l'a recommandé pour sa finesse et sa subtilité de teintes des bois sous certains angles lumineux. Afin d'entrevoir le résultat de la séance finale, je lui ai demandé de défiler avec quelques objets, comme il sera le support de tous les autres acteurs, dont certains fragiles et de grande valeur.

Allez en piste, c'est à toi ! Fais-nous voir comment tu...



...
Ok.
Je vois.
Parfait.
J'appelle mon assurance.
Et une société de services pour le tapis.

Il manque plus que Groucha à la présentation ("aujourd'hui sordi 13, bonne fête à toutes les pelles à tarte")

Il pourrait même y avoir un gluon à chaque fois !

Voici un personnages haut en couleurs, qui défraie la chronique assez fréquemment.
Comment dire ? Là où il déambule, la situation peut passer du public féminin des Beatles transposé dans l'univers du tabac, à un dialogue un peu tendu façon cocktail molotov contre flashball en-dehors. Soit une hygrométrie anormalement élevée ou une situation explosive.

Il est une star auprès de ses groupies hystériques, les cigarettes, qui sont raides dingues de lui, se jettent dessus, l'implorent, le suivent, attirent son attention, brûlent d'envie, s'enflamment toutes seules. En-dehors de ce public, Dédé la fumette entretient des rapports souvent assez houleux avec le restes des objets, soit environ la planète entière, ce qui est plutôt un joli score. Grande gueule, provocateur, une verve gouailleuse et une vulgarité parfaitement assumée, il s'adresse sans filtre à n'importe qui n'importe quand. Dédé la fumette, c'est la coolitude virile incarnée, le mâle alpha bien roulé... dans l'univers du tabac uniquement. Dès qu'il s'en éloigne, il passe plutôt pour un fumiste.

Pourquoi faire appel à lui pour jouer le rôle du cigare dans la scène finale ? Parce que c'est le meilleur de sa catégorie. Il sait jouer indifféremment le cigare qui pompe trop vite, à celui qui se consume avec une classe féline. Il a été le cigare de Columbo, c'est dire son jeu d'acteur : sobre sous son air râblé de cigare bon marché, à moitié mâchonné et toujours rapidement froid, mais donnant la réplique gestuelle à l'inspecteur qui le rallumait en se donnant une contenance de simplicité authentique... il est fort, il est très fort.



La prochaine à venir a aussi son petit caractère, et se situe à l'exact opposé de Dédé. Les étincelles ont déjà fusé entre eux d'ailleurs.

Cette petite carafe de service ducal, signée Daum et datée de 1890, a cessé sa carrière de cantatrice quand elle a failli se briser elle-même avec ses propres aigus lors d'une représentation. Elle a quand même eu la peau de quelques coupes de champagne en cristal parmi les spectateurs. Elle n'en a pas moins conservé un tempérament de diva, avec les nombreuses exigences usantes sur un plateau. Elle ne voulait pas se présenter ici s'il n'y avait pas un décor à la dimension de son âme romantique, qu'elle a dit. Il lui faut les bonnes ondes pour mériter sa venue, qu'elle a dit. Quelqu'un de sa trempe ne saurait se commettre dans un bouge avec une porte plantée dans rien et un tapis miteux qu'elle a dit (bon, pour le tapis, je dis pas, ça se défend).
*Soupir*
Même pas peur, j'ai collé deux colonnes en toc, deux pots de terre particulièrement romantiques pour une somme défiant toute concurrence, j'ai pas le temps de laisser pousser le lierre sur les cannelures pour l'ambiance toile de maître Renaissance, et avec un peu de chance, elle ne va pas humer les fleurs en tissu et on va éviter l'esclandre rageur suivi du chantage affectif suivi d'une bouderie de deux semaines.

Si elle gonfle son torse avec importance, ça devrait passer : son égo sera trop occupé à se complaire de lui-même, pour s'apercevoir du kitsch de la situation.

Salut Pwett,

j'avais négligé ton thread jusqu'à présent, du coup je comprends mieux notre conversation sur le mien.
C'est vachement bien ton truc, il y a une destination prévu à tout cela où une fois l'histoire fini ça restera dans le forum ?
Dommage que tu ne veuilles animer tes objets...

Bonjour Lylo,
Merci de ton retour.

La destination est encore inconnue, l'origine de cette présentation était plus un exercice (de style) dans l'exercice (de l'image finale à venir). Peut-être cela pourrait-il servir pour une partie 3D de portfolio, en tant que débutant, en complément de la photo. Il y a des défauts à droite et à gauche à reprendre, que je laisse passer ici parce qu'il s'agit d'une sorte d'équivalent de croquis en dessin. Le décor s'améliore imperceptiblement image après image (un UV mapping qui devient propre, des rectifications ici et là...).
Je n'ai aucune idée si une accumulation de scènettes sur différents projets à venir, comme des petites histoires qui jalonnent mon apprentissage, peut ouvrir des portes concrètes dans un univers plus créatif (pas forcément en tant que graphiste 3D, qui demande un niveau de compétences largement supérieur à ce que je sais faire pour l'instant) qui m'intéresserait nettement plus que ma profession actuelle.
Pour l'instant, je ne me pose pas de question, je mène mon petit projet avec constance comme un simple amateur, en essayant de compenser tous mes manques techniques par d'autres qualités.

Je peux avoir de l'imagination pour l'image, et des idées pour l'animation. Mais ce dernier cas est un énorme morceau, si on veut le faire de manière convaincante, ce dont je ne me sens pas capable de manière instinctive. Je préfère courir un seul lièvre à la fois, et vraiment arriver à concevoir des images que j'ai en tête (TRES différentes de ce qui est présenté ici pour l'instant ! Serais-tu étonné si je te parlais de visions graphiques surréalistes ? ;-) ).
Mais qui sait, quelques petits essais de temps à autre d'objets simples, pour voir... quand j'aurai passé mon chapitre sur l'animation en formation, que j'ai reculé pour faire tous les travaux présentés ici. De l'animation dans Blender, au moment où je t'écris ce message, je ne connais que le principe théorique des images-clés. Je ne connais aucun des raccourcis, et je n'ai ouvert l'environnement "Animation"' qu'une seule fois. C'est dire d'où je pars !!

(et un petit clin d’œil à Busanga en passant)

Et voici le valeureux messager qui relaie toutes les nouvelles du monde, le fier éclaireur des consciences sur l'actualité, l'intrépide téméraire qui, sans faille, page après page, nous abreuve du savoir de l'actualité.
J'ai nommé : ...
(roulement de tambours)



...

Ahem. On recommence. Je disais, voici le chantre des news en folie !
(roulement de tambours)



Bin il est où ?



Houlà, pauvre Feuille de Chou... Il foire le timing de son entrée, il glisse comme une âme en peine telle une ombre prête à se fondre dans le néant... Ca ressemble à la déprime totale.



- Ca va pas fort on dirait ?

- Je suis marqué jusque dans ma fibre. Je porte jour après jour le fardeau de la surenchère médiatique anxiogène, quelle mauvaise impression j'ai sur le quotidien. Et une fois lu, je termine sur les étals de marchés à emballer au mieux les poireaux, au pire les morues, dont la fraîcheur est parfois aléatoire. Quelle triste vie. Quelle douleur indicible. Quelle...

- Noooon mais c'est fini ces chialeries ? Vous croyez que je vais m'attendrir sur le sort de ce canard boîteux ?

- Allons bon. Qui parle ? Et où êtes-vous ?

- Là. Là ! Dans le rouleau.



- Je suis le gluon du PQ. Alors en matière de karma pourri, faudrait pas essayer de me la faire à l'envers hein !

- Heu... oui, le fondement de votre position, si je puis dire, est entendable. Mais...

- Mais rien du tout ! L'aut'là, qui a ses vapeurs pour des nouvelles moroses qui sentent le poisson, ça m'énerve !

- D'accord, mais entendez qu'avant votre invention, le papier journal a essuyé les plâtres en premier, en occupant vos fonctions en plus de celles de l'information déprimante et des étals de marchés. C'est un peu votre ancêtre.

- Justement ! En déléguant, il a amélioré ses conditions de travail, ça s'appelle une ascension sociale ! Y'a pas à dire, dès qu'on accède au confort, on se ramollit ! Quelle chochotte !

- Bon, très bien. Vous avez mouché Feuille de Chou, ça ne vous dirait pas une reconversion chez Kleenex ?

- Mouché ? Tu parles ! Je l'ai littéralement torché ! J'aime le travail bien fait, et je suis compétent dans mon domaine !

- Allez ça suffit, tout le monde dehors, ce studio devient n'importe quoi.

Génial
j'applause très fort!!!
comme quoi, un dessin vaut souvent mieux qu'un beau discourt, mais là, les 2 se complètent à merveille...

Bonjour Riggelm,
Merci pour ton message, c'est sympa

Il ne reste plus que 4 acteurs et leur petite scénette avant que je ne m'attaque à l'image finale.
Aujourd'hui, ce sera le plus barré de la bande, je pense !
(j'espère, parce que ça va être difficile de surenchérir).

Hello Pwett,
Insolite et original! Et le tout bien réalisé... j'attend la suite

Salut Lucky,
Merci pour tes encouragements !

L'idée de présentation fait son chemin... Quand j'aurai toute la matière, ça va se terminer en recueil avec mise en page à la fois narrative et illustrative je suppose, comme pour une édition papier. J'avais déjà cette prévision pour un projet en attente de réalisation, sur le jeu d'échecs, avec l'idée de rendus mi-illustratifs, mi-surréalistes, et textes travaillés.
En fait, il se dégage deux axes sur la pratique 3D que j'entrevois de mon côté : un axe narratif/illustration, et un axe plus... heu, punchy au niveau de l'état d'esprit dans le visuel, 100% surréaliste. Plus dans l'esprit tableau on va dire ; pas dans le texturage, ça n'aurait aucun intérêt de copier une matière de toile sur l'image finale, mais dans la démarche créative. Pour ce 2e axe, faut que je gagne en expérience, même si je peux commencer certaines phases de quelques idées, peut-être.

Le prochain acteur est un peu particulier, hors-norme disons.
Cul de Bouteille est une paire de bésicles du 19e, à monture sertie d'une pellicule d'or fin. Il a une petite boucle ouvragée sur sa bordure de monture, où est accrochée sa chaîne dont il se sert comme une laisse.
Alors attention, il est un peu susceptible : "de Bouteille" est une particule honorifique de la noblesse, et non une appellation bourgeoise ou, pire, populaire tels les roturiers. Il est le dernier descendant de sa dynastie avec son frère, Fond, qui refoule pas mal du goulot (mais sa vue, au moins, est parfaite).

Sur les plateaux, il est appelé "Tiercé gagnant", parce qu'il a tiré le gros lot : sourd comme un pot, d'une distraction qui le met souvent dans des situations impossibles, et comble de l'ironie, il accumule la myopie d'un troupeau de taupes à lui tout seul. Son monde environnant est une déformation permanente, où il interprète plus qu'il ne comprend ce qu'il se passe, voire ce qu'il fait, puisque rien ne ressemble à rien. Il avance benoîtement dans la vie en étant souvent perdu dans ses pensées, sans GPS pour prévoir un éventuel retour.

Cul de Bouteille est une paire de lorgnons collectionneur... d'objets. Simple petite manie culturelle de ses ancêtres, où ses semblables génétiques sont à son service s'ils ne sont pas de même extraction sociale. Il voue toute son affection à un chien grandeur nature en faïence d'un ensemble américain, et à un chat en jade d'une collection japonaise. Ces deux-là sont toujours en conflit, on ne sait pas pourquoi. Dans ses habitudes quotidiennes, le comte sort son chien le matin et le soir.

Voici donc le comte Cul de Bouteille, dernier descendant de sa lignée, qui jouera un rôle de figurant dans la scène finale.



???
Mais... Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?!
(augmentation du son de mon micro, à fond)

- Mmmmh... Monsieur le comte de Bouteille... Il y a un problème avec votre chien en faïence ?
- Ca oui, j'ai eu toutes les peines du monde à lui passer le collier, et il semblait bien décidé à ne pas bouger. Mais ma volonté l'a emporté. Je suis un de Bouteille ! Ma devise ancestrale : ça passe ou ça casse ! Et là, il n'arrête pas de traîner la patte sur le chemin, il faut que je le tire sans arrêt. Mais au fait, qui êtes-vous ?
- Votre... Votre créateur. Dieu, en somme. Enfin, dans cet univers-ci. Dans le mien, c'est moins évident. Une fois que je vous ai créé, vous avez votre propre vie, votre libre arbitre, selon ce que je décide d'en faire.
- Dieu ? Première nouvelle, je cause avec une légende. Mais mon pauvre ami, vous n'existez pas voyons !
- Ah si si. Si je veux, d'un clic, je vous efface du monde, j'ai une totale emprise sur votre personne, de la naissance jusqu'à votre fin, en-dehors de toute panne électrique.
- Plaît-il ? Un clic ? Ecle... trique ? Hum, laissons cela de côté. Simple question de rhétorique : si vous êtes Dieu, et que vous m'envoyez ad patres à l'aide d'un, heu, cric électruc, comme vous le fanfaronnez, vous aurez la preuve indéniable de ce que vous prétendez être à vos yeux seuls. Aux miens, je n'aurai rien constaté, n'étant plus doué de conscience pour le croire. Donc, quoi que vous fassiez, vous êtes le Dieu de rien du tout. Au plaisir, freluquet.

(réverbération ON sur mon micro)
(et un bon coup d'orgue d'église dramatique en fond pour lui coller les chocottes)
- Très bien. Entends Ma prophétie, car en vérité, Je te le dis : bigleux de peu de foi, quand tu t'assiéras sur ce que tu crois être tes toilettes en rentrant, ton auguste fessard sera lacéré par des crocs.
- Qu... QUOI ? Vous délir...
- Mon premier commandement : tu verras ton proctologue avant, ou après le tournage, mais le jour J, tu radines tes fesses sur le plateau, quelque soit leur état. Non négociable. Fin de transmission.

*larsen* *crouicc* (extinction du micro)

Ah bah c'est malin, il a pété sa lunette. Déjà qu'il était complètement miro...

Ahah ! Bien dit !

C'est vraiment beau, je me demande ce que sera l'image finale, j'essaie de me l'imaginer sans succès .
C'est chouette d'être étonné tout le temps, par les images autant que par l'histoire qui se cache derrière.
Bravo pour ce bout de vie d'objets du quotidien

++

Merci Meltingman pour ton commentaire

L'image finale se concentrera, dans le défi que je me suis lancé par rapport à l'idée d'origine, sur le travail de la lumière.
On verra si j'arrive à obtenir quelque chose d'assez qualitatif pour traduire une ambiance, à suivre !

Bonjour à tous,

Je viens quérir conseil auprès de la communauté !




C'est peut-être tout bête, mais je me demandais quelle était la meilleure manière de traiter une gravure ciselée très finement. Par exemple, pour le détail sur la cuiller, j'ai d'abord fait la cuiller, en me disant que j'allais extruder plusieurs fois les contours de l'objet vers l'intérieur, et reproduire le dessin gravé, mais le résultat était imprécis (il n'est pas sur la capture d'écran). J'ai essayé plusieurs choix de pivots, mais bof. Peut-être que je m'y prends mal sur un objet très allongé dans ses proportions : au moment de la réduction des nouveaux vertices après extrusion, ils se déforment beaucoup plus vite sur l'axe Z que X.

Je laisse de côté l'UV mapping d'une texture, il faudrait la forme ciselée non déformée par l'objet pour la plaquer, or sur la photo, ce n'est pas le cas.
Le sculpt est peut-être un peu too much pour ce genre de détail, sans compter qu'il faut une régularité quasi-parfaite dans le dessin de la ligne, avec tout le boulot d'allègement du maillage après.

Du coup, j'ai opté pour les curves. Le résultat est là, mais ça prend quand même du temps, pour un simple détail. Par rapport à votre expérience, comment auriez-vous fait s'il existe une méthode plus simple ?